St-Joseph - Domaine Paret - "Les Larmes du Père" 2023

“Les Larmes du Père” : des larmes… de bonheur 

Alors oui, le nom peut faire croire à un vin dramatique façon tragédie grecque, mais rassure-toi : les seules larmes que ce Saint-Joseph 2023 risque de provoquer… ce sont celles du plaisir. Domaine Paret signe ici une cuvée qui a tout ce qu’on aime dans la Syrah du nord : du caractère, de la finesse, et juste ce qu’il faut de sensualité.

Au nez : ça sent le granit, la violette et la Syrah heureuse 

On est direct dans l’ADN du Saint-Jo :

• violette fraîche,

• poivre noir concassé,

• petits fruits noirs (mûre, cassis),

• un soupçon de réglisse.

Aucun doute, ça claque, c’est vivant, ça a ce côté pur, droit et parfumé qui fait qu’on retombe amoureux de la Syrah tous les quatre matins.

En bouche : souple mais sérieux, fin mais gourmand 

C’est un 2023 : jeune, juteux, vibratoire.
Ça déboule avec une matière fluide mais charnue, un grain de tanin super fin, et une fraîcheur qui te rappelle que le Rhône nord, quand c’est bien fait, c’est juste irrésistible.

Tu trouves :
mûre croquante
framboise noire
poivre, garrigue légère
un petit boisé sage, bien intégré, qui laisse parler le fruit

C’est précis, propre, et surtout diablement buvable.

La finale : nette, fraîche, salivante 

On reste sur le fruit noir, la violette et une touche de minéralité.
Rien de pesant, rien d’excessif : c’est le genre de finale qui te dit “Allez, resers-toi… juste un petit verre.”

Le mood :

un Saint-Jo qui ne se prend pas pour un Condrieu (et c’est très bien) 
C’est le vin parfait pour :
Un dîner entre potes
Une côte de bœuf improvisée
Une soirée fromages (Saint-Marcellin + ce vin = bonheur)
Ouvrir un rouge qui fait sérieux mais reste ultra accessible

Un Saint-Joseph authentique, droit, sans chichis, mais avec du charme à revendre.

Verdict 

“Les Larmes du Père”, c’est un Saint-Jo qui porte un nom dramatique mais qui livre un vin joyeux, expressif et incroyablement plaisant.
Le Domaine Paret réussit un 2023 croquant, élégant et moderne, le genre de bouteille qui disparaît toujours trop vite sur la table.

Bref : des larmes ? Oui, mais de joie.